02 juillet 2025 ~ 0 Commentaire

Sting à Luxexpo

C’est toujours le cagnard à Luxembourg ( cf mon billet de hier sur le concert de Green day). Je suis parti plus tôt donc arrivé plus tôt pour connaître un bouchon bien moins important que la veille.

Je vois la deuxième première partie. Il y avait des meufs avant je les ai manquées. Vie de merde. Mais je vois quand même le second et c’est une tuerie. Bernhoft est un chanteur norvégien beau comme un Dieu et qui chante et joue pareil. Physiquement gaulé, mode la tronche d’un Steven Tyler jeune mais en mieux. Ou Michael Hutchence. Musicalement melting-pot Prince, Ben Harper, James Brown, Stevie Wonder. Que du lourd. Il joue une heure et on a qu’une envie. Le revoir. Encore et encore.

Place à Sting. Je rêve de cette tournée depuis une trentaine d’années. Dans The Police, Sting était sans filet. On entendait distinctement les 4 instruments : la batterie, la basse, la guitare et le chant. Sting s’est avéré être le bassiste le plus pertinent des 50 dernières années. J’ai envie de dire de tous les temps mais je me contenterai de dire depuis les Beatles pour ne pas froisser des gens que je n’ai jamais compris.

La basse, la bonne basse selon Tonton Dada, c’est une répartie. A savoir un je ne sais quoi qui vient quand on ne l’attend pas, presque comme un cheveux sur la soupe, qui se faufile pour éclater dans une sucrerie mélodique tout en appuyant le rythme, la batterie. Vous avez des bassistes gigas chez Cure ou New order. En ça, Sting a pondu les plus grandes lignes de basse, je ne citerai là que Walking on the moon. 

Depuis des années, Sting se repose à la basse sur la main gauche de son claviériste. Hé ben là qu’il est revenu à une formule trio, il est obligé d’être au taquet en permanence et je me régale.

Prends un titre comme English man in New York. Dans sa version, Sting a sous mixé la basse. Il voulait être davantage considéré comme un musicien qu’un bassiste. Sauf que ce titre a été repris 1000 fois ( jamaïcain man, italian man…) mais toujours avec la basse à toc! Hé ben hier soir, Sting ne pouvait faire autrement que de la mettre en avant et je m’en suis régalé.

Pas trop de triche avec des séquences balancées. Vite fait, j’ai l’impression que la batterie qui cogne lors d’un passage dans English man était balancée. Des nappes pendant Desert Rose et certainement aussi des choeurs pendant Every breath you take. 

A la guitare, le fidèle Dominic Miller qui accompagne Sting depuis 35 ans et à la batterie le régional de l’étape Chris Maas, luxembourgeois de son état.

J’ai passé une putain de soirée à Luxexpo. Encore un grand bravo à L’atelier pour cette organisation.

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